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Sur quoi est fondée la papauté

SUR QUOI EST FONDÉE LA PAPAUTÉ…

 

 

Au début et pendants des siècles, les Papes n’étaient rien d’autres que des maîtres d’associations de malfaiteurs, criminels, assassins, meurtriers, brigands, jouisseurs, voleurs, guerriers et se comportaient en chefs de gang, mis en place par de castes d’aristocrates romains, accumulant richesses sur richesses dans leur résidence officielle du Latran et qui  n’avaient rien des qualités spirituelles.

(896) Benoît / Etienne devient Pape. Il fait exhumer le cadavre de son prédécesseur Formose, proclame un concile cadavérique et le jette dans le Tibre. En 897, il est écarté du trône pontifical. Il fut revêtu d'un froc de moine et emprisonné et puis on l'étrangla.

Léon V est alors élu pour trois mois en 903, emprisonné et  étranglé à son tour par l'antipape Christophore.

Ce dernier sera également arrêté et étranglé en 904 sur l'ordre de son successeur, Serge III (904 - 911) qui est assisté de sa femme Théodora et de ses filles Marouzie et Théodora II. Il instaure  la pornocratie-influence des femmes débauchées et qui durera jusqu'en 963. Il eut un fils, le futur Jean XI, d’avec sa fille Marouzie, qui fut sa maitresse dés l'âge de 13 ans). Sa fille Théodora III devint la maîtresse de Jean X, ancien archevêque de Ravenne et qui sera pape de 914 à 928.

Mazourie fera monter son fils illégitime Jean XI sur le trône pontifical (931-936) avec lequel elle avait des relations incestueuses. Elle épousera Albéric 1er, roi d'Italie qui sera  renversé, emprisonné et assassiné  par elle, remariée avec Guido de Toscane qui s'était emparé de Rome. C’est elle qui dirigera pendant quatre ans les affaires pontificales par intrigues. Elle empoisonnera ensuite son mari Guido de Toscane en 929, et elle épousera le demi-frère de celui-ci, Hugo, roi de Provence puis d'Italie, après l'avoir fait divorcer.
Son fils Albéric II, la renversera (lors de la cérémonie de mariage) Il la jettera en prison où elle demeurera jusqu’à sa mort. Il fera aussi empoisonner Jean XI. (son demi-frère) et nommera un pape-fantoche Leon VII (936-939).

 

Puis Étienne VIII : un Allemand, sera élu Pape en 939, mais il sera défiguré par le

peuple lors d'une révolte en 942. Lui succéderont deux papes-fantoches nommés

par Albéric II: Martin II (942-946) puis Agapet II (946-955).

 

Puis viendra Jean XII, bâtard d'Albéric II, qui sera Pape de 955 à 963. Il fut élu souverain pontife à 16 ans et fit du palais de Latran un bordel. Il pillait les offrandes des pèlerins, violait les étrangères dans la basilique Saint-Pierre et buvait à la santé du Diable pendant les orgies offertes au palais de Latran. Il avait fait évêque de Todi un enfant de dix ans, d’une prostituée. Il fit aussi castrer ou crever les yeux de ses opposants. Il sera déposé par l'empereur germanique Othon I le Grand qui désapprouvait ses mœurs.

Deux branches cadettes mais rivales n’allaient pas tarder à s’emparer du pouvoir à

Rome : les Crescentis (descendants directs de Théodora II) et les Albericis. (descendants directs d’Albéric).

L'empereur germanique Othon I imposa d'abord un Crescenti comme pape : Jean XIII (965-972), fils de Théodora II (sœur de la terrible Marouzie).

La mort du puissant Otton I en 973 permit à un autre fils de Théodora II, Crescentius , de prendre le pouvoir à Rome. Il fera étrangler le Pape Benoît VI (973-974), imposé par l'empereur, et installera son ami Franco à sa place sous le nom de Boniface VII (974 puis 984-985). Lors de son deuxième règne Boniface VII fera emprisonner le pape Jean XIV (nouveau pape allemand nommé par l'empereur Otton II) et le laissera mourir de faim.

Ensuite Otton III désignera un allemand, son propre cousin Bruno, comme pape sous le nom de Grégoire V en 996. Ce dernier sera chassé de Rome par Crescentius II (fils de Crescentius ou frère de Jean XIII) qui nommera Jean XV comme nouveau Pape.

Mais en 998, l'empereur germanique Otton III parut à la tête d’une puissante armée et fit décapiter Cerscentius II. Jean XV eut les yeux et la langue arrachés, le nez et les oreilles coupés. On le défenestra du haut du château saint Ange.

Otton III imposa alors Gerbert d'Aurillac (Sylvestre II : 999-1003).
Crescentius III, le fils de Crescentius II, pris le contrôle de Rome et le garda jusqu’à sa mort en 1012. Il disposa de la Papauté à trois reprises, en élevant successivement Jean XVII (1003), Jean XVIII (1004-1009) et Serge IV(1009-1012).

En 1012, la maison de Tusculum, acheta le pouvoir au nouvel empereur germanique Henri II dont elle se reconnaissait vassale. Benoït VIII Théophylacte – (eunuque)  (1012-1024) devenait ainsi Pape et les derniers Albericis et Crescentis, ses cousins, furent éliminés.

A sa mort, son frère prit sa place sous le nom de Jean XIX et vivra dans la débauche, jusqu'en1032.

Avec le décès de celui-ci, le troisième frère, Albéric III, confiera la papauté à son fils Benoît IX Théophylacte (1032-1048) : élu pape vers l'âge de 12 ans, ce dernier récupéra le siège papal deux fois. Deux autres papes furent élus à prix d’argent et s'opposèrent à lui. Mais, par une conciliation d’intérêts communs, ces trois papes s’accordèrent à partager les revenus de l’église, et à vivre en paix chacun avec sa maîtresse. Finalement Benoît IX Théophylacte revendra sa charge pontificale à son propre parrain, qui prit le nom de Grégoire VI (1045-1046).
Appelé par l’aristocratie romaine, l'empereur germanique Henri III réunit alors un grand Concile à Pavie en 1046, qui condamna sévèrement la simonie de Grégoire

VI et l'exila.

Un nouveau pape allemand fut nommé : Clément II .... qui sera empoisonné en 1041 par Benoît IX, qui reprendra ainsi sa place. Mais la période de la pornocratie ne prit réellement fin qu’avec sa chute en 1048 devant l'armée de

l'empereur Henri III.

Henri III, le plus énergique de tous les empereurs germaniques, va imposer Bruno de Toul comme Pape en 1049. Sous le nom de Léon IX, l’Alsacien (1049-1054). Il constituera  le collège réformateur de la papauté. C'est sous son pontificat, en 1054, que se confirme la rupture définitive entre l'église romaine, qui prétend au qualificatif de catholique, c'est-à-dire universelle, et l'église byzantine, qui se qualifie d'orthodoxe (en grec : conforme à la vraie Foi).

Ensuite viendra Grégoire VII (1073-1085) : Il était l'amant de Mathilda,

duchesse de Toscane.

Mais il a eu la sagesse d’imposer par vingt-sept propositions célèbres de 1075 (le Dictatus papae), qui réserva au collège des cardinaux l'élection des papes.

Il condamna les investitures laïques, c'est-à-dire le droit qu'avaient les souverains

de nommer les évêques.

L'Église sorti rajeunie de cette réforme grégorienne.

On peut dire que c’est grâce au pape alsacien Léon IX que l’Église fut épurée.

Plus tard apparaîtront les Colonna, Orsini, Borgia, Médicis, Barberini, Borghese, Chigi, Odescalchi qui étaient plus ou moins trempés dans des  scandales, meurtres et basses intrigues au Vatican.

  - SIXTE IV, 1470 : Il se vantait de ses «bâtards», dont huit enfants illégitimes et  un enfant avec sa sœur. Il a perçue une taxe sur la prostitution dans l'Église et a sommé les prêtres à prendre soin des amoureux. A grandi sous son règne l'homosexualité chez les prêtres ! Il a poursuivi et élargi l’inquisition.

La chapelle Sixtine: a été commandée par ce pape impie ! Et c’est dans ce lieu que les papes sont élus de nos jours! Tout un symbole !

  - ALEXANDRE VI, 1492-1503 : Peut-être le pire des papes, membre de la célèbre famille Borgia, ce pape est devenu célèbre pour avoir organisé de ses orgies. Personnalité caractérisée par la cruauté, la simonie et la luxure. Immensément riche, Il s’approprie la tiare pontificale à la mort d’Innocent VII alors qu’il avait déjà  six fils et trois filles par des femmes différentes. Ses sordides orgies, empoisonnements et incestes, ont atteint le paroxysme des scandales le 31 octobre 1501, avec l’évocation dans le journal de Jean Burckhardt, prélat de Strasbourg et aumônier pontifical, de la danse lors d’une soirée, «putes carrousel» où 50 médiévales strip-teaseuses dépouillées dansaient devant le pape. Alors les hommes devaient manifester leur virilité auprès des danseuses et les plus performants étaient récompensés par des cadeaux. Le fils et la sœur du pape, Lucrèce Borgia, avec laquelle il est soupçonné d’avoir eu des relations incestueuses et un enfant, y participèrent. Lorsque Jérôme Savonarole dénonça les déviances de son pontificat, il fut condamné au bûcher par le tribunal d’inquisition sur ordre d’Alexandre VI  lui-même.

 

 



15/05/2014
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