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Considérations générales sur la Poésie

FORST Roger

 

 

CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LA POÉSIE

 

 

Comme la gamme au solfège est l'âme de toute musique, l'alphabet est l'âme de toute littérature. Le souffle de l'être humain et le rythme de son cœur sont les impulsions premières de toute expression, qu'il s'agisse de musique ou de littérature. La voix de l'être humain est le premier instrument de musique de l'Univers et la parole de l'être humain est le premier message du Cosmos. La pensée est le premier degré de la création de Dieu et le fil conducteur qui le relie à l'être humain. La Poésie est donc une musique divine. Heureux ceux, qui sont pénétrés de Poésie, ils s'approchent de Dieu ! Nous n'avons pas le droit de trahir le langage poétique. C'est pourquoi, il est du devoir du poète de s'élever dans l’expression poétique et non de s'abaisser dans l’abandon des règles classiques qui la régissent ! Aujourd’hui hélas, les jeunes poètes ignorent les règles de la versification classique et les formes fixent qui contribuent à l’expression noble de la poésie. Ils s’adonnent à la soit disant poésie libérée ! Ce n’est là rien d’autre que de la facilité trompeuse, pour ne pas dire traîtresse, d’un langage poétique. En tous les cas, l’écriture libérée poétique, ne peut prétendre à la beauté parfaite du poème. Rien ne sert de faire suivre des lignes sans métrique et à rimes imparfaites, à la mode du poème, pour prétendre faire de la Poésie. Ce ne sera toujours rien d’autre que de la prose, plus ou moins réussie ! Mais de grâce ne classez pas ces écrits dans la catégorie Poésie. La Poésie a droit à la perfection de par sa forme comme de son contenu ! Le poète à le devoir de se soumettre aux règles fondamentales de la versification, s’il veut appartenir au niveau supérieur de la Littérature qu’occupe la Poésie ! Comme tout ouvrier, il doit s’acquérir la technique, étudier le traité de versification : l’Art d’écrire un poème, pour atteindre la maîtrise. Jeunes poètes, je lance un appel à vous : appliquez-vous à étudier le traité de versification. Essayez-vous dans les formes fixes qui vous conduisent vers la puissance d’expression, l’harmonie et la beauté du poème, vers la perfection du langage poétique, vers la noblesse de la Poésie...

 

 

 

 

 

 

FORST Roger

 

 

 

LA PLACE DU POÈTE DANS NOTRE MONDE ACTUEL…

 

 

Je crois être poète (en ai-je du mérite ?). Des poètes, il y en a des milliers en France à l'heure actuelle, paraît-il. Cela pourrait être rassurant. Pourtant, je crois qu'il est plutôt inquiétant de constater que malgré ces milliers de poètes vivants, la poésie ait si peu de crédit auprès des bonnes gens de notre époque.

"Le monde dans lequel nous vivons, a faculté de démoraliser l'individu."

La presse se complaît dans le genre inquiétant, de la guerre, du crime, des crises économiques et sociales, et cela sans épuration de forme. On croirait le monde de l'information, et en premier lieu les journaux, saisis d'une vraie fureur de cruauté mentale envers ses concitoyens. Les quotidiens s'acharnent à amplifier et dilater avec un vrai cynisme frôlant le sadisme, tout ce qui est déplorant, inquiétant, déprimant, énervant, dégradant et désespérant. Et en contrepartie, que fait ce monde de l'information et de la presse écrite ? Il cède aux politiciens, à la police, aux juges des tribunaux le mot et la péroraison. Il n'accorde guère la parole au moraliste, au bon apôtre, les prédicateurs de la sagesse, au porte-parole de l'humain meilleur, au Poète, disciple du merveilleux, de l'amour de la paix et du rêve.

"Le monde dans lequel nous vivons, a faculté de démoraliser l'individu."

C'est le devoir du poète de déjouer son emprise néfaste par la pureté d'esprit et la noblesse de cœur auxquelles aspirent tous les hommes de bonne volonté. Il y a beaucoup d'hommes de bonne volonté, fort heureusement, car s'il en était autrement le monde aurait déjà couru à sa perte.

La façon dont on dépeint les hommes de mauvaise volonté, et ceci quotidiennement, la première place qu'on leur réserve dans les journaux, les revues, à la radio, la télévision et le monde cinématographique, leurs précédents que l'on clame à tous les azimuts, leur audace, leur ambition sans vergogne et leur emprise fatale qu'on porte au paroxysme, au vu et au su de tout le monde, constituent de très mauvais exemples à donner aux générations présentes et futures.

Si l'on s'appliquait avec autant de perspicacité à faire valoir les qualités des humains et les nobles activités de leurs institutions (sans pour autant pratiquer la philosophie de l'autruche), on rendrait, je crois, bien plus de services à l'humanité. On lui garantirait une doctrine saine, celle qui tend à inculquer à l'individu la recherche d'un but plus noble, plus élevé, plus propice à son bien-être. On abolirait pour sûr certaines notions d'intolérance, de rancune et d'égoïsme.

"Le monde dans lequel nous vivons, a faculté de démoraliser l'individu, et c'est le devoir du poète de déjouer son emprise néfaste."

Au lieu de crier le scandale, la réprobation, déceptions, craintes, révolte et haine, pourquoi ne pas céder un peu la parole à ceux qui veulent chanter l'amour, la douceur de vivre, la croyance au bonheur, la reconnaissance du merveilleux et la quiétude indispensable qui nous attendent toujours mais qu'on ne nous permet pas de saisir en tranquillité. Si les journaux voulaient réserver une toute petite place seulement, à un poème par jour, combien de lecteurs (il y en aurait certainement beaucoup) ne trouveraient-ils pas là un peu de baume bienfaisant à verser sur la plaie béante et inquiétante de notre condition humaine.. .

Mais non, on n'accepte même pas un poème par jour, dans les milieux de la presse quotidienne pour des lecteurs sans dilemme. Cette presse écrite consentirait-elle seulement à organiser une enquête à ce sujet : savoir si la majeure partie des abonnés désire ou non un poème par jour ? La Poésie est matière difficile à vendre parce que peu de gens sont initiés à ce noble langage.

Les éditorialistes préfèrent un langage simple, si simple qu'ils le réduisent à l'anti-prose et au style-télégramme. Pourquoi se soucier de l'érudition du lecteur, l'essentiel est qu'il ne se manifeste pas et continue à payer son abonnement, n'ayant aucune réflexion à faire puisqu'il n'y a aucune matière à réflexion ! Étant des organismes d'information publique, les journaux devraient avoir, tout de même conscience de leur influence sur le moral de leurs abonnés et un minimum de sens de la responsabilité quant à la dégradation ou l'enrichissement des facultés mentales et intellectuelles qu'ils provoquent, et dont leurs abonnés sont, bon gré mal gré, tributaires.

Il est indéniable que la poésie, c'est-à-dire la présence d'un poème dans leur quotidien, constituerait pour un grand nombre de lecteurs une nourriture spirituelle bénéfique à leur moral du jour. Nombreux seraient ceux qui, initiés à la poésie par cette voie, viendraient à élever leurs aspirations et leur goût pour cet art et qui achèteraient un peu de cette matière si difficile à vendre à l'heure actuelle.

Je crois qu'il est inutile de rappeler la contribution de la poésie à l'esprit d'un peuple, son influence sur le caractère et les mœurs. Son évolution intellectuelle n'est certainement plus à démontrer. La France a acquis, à travers les siècles passés, un rang plus qu'honorable dans les grands courants culturels. Le monde extérieur n'a-t-il pas de tout temps tourné ses yeux vers la France et puisé dans sa richesse littéraire les qualités premières d'un enseignement humain exemplaire ?

La poésie occupait naguère un rang primordial et fondamental dans le domaine de la littérature. De nos jours, les poètes font figure de parents pauvres et la plupart d'entre eux restent de misérables inconnus, surtout en France. La radio, la télévision, les revues, les éditions régionales, que leur réservent-elles, à ces poètes, hormis quelques égards sporadiques ?

"Le monde dans lequel nous vivons, à faculté de démoraliser l'individu, et l'on refuse la voix du poète, celle qui aspire au merveilleux !

FORST Roger

 

=== LE POÈTE, CE MAL - AIMÉ ===

 

"La poésie est à l'homme ce que l'eau est au désert :

un mirage ou une résurrection !" (R.F.)

Par déduction, on pourrait dire que le poète est un utopiste ou un sauveur.

Qu'est-ce qu'un poète ? Dieu sait si l'on a discuté, disserté, défini, habilité ou réhabilité, critiqué ou contesté, situé ou déclassé les poètes et leurs œuvres, par le passé.

Certains esprits, grands ou petits, ont analysé avec plus ou moins d'habileté, d'intelligence, de perspicacité ou de bonheur, la nature des poètes, leur mission ou leur raison d'être dans ce meilleur des mondes. Pour ce faire, ils comparent les poètes contemporains à ceux des siècles passés, ils jugent, tolèrent et extrapolent. C'est la grande alchimie ou relativité intellectuelle, sentimentale ou de l'absurde.

Il y a eu les visionnaires, les impressionnistes, les romantiques, les existentialistes, les classiques et les révolutionnaires, les dadaïstes, les sages et les maudits, les vrais et les faux... Enfin, on sait qu'il y a eu de grands poètes, que des poètes, cela existe à chaque siècle, en tout temps ! On dit d'eux, et c'est devenu une notion, : "les poètes sont de pauvres gens, des rêveurs, des purs ou des impurs, des impuissants, des idéalistes, des utopistes, de bons apôtres, quelque chose de superflu, presque un luxe dans une société et la plupart du temps des mystificateurs… de toute manière, des gens qui généralement ne savent rien faire de leurs dix doigts et finissent dans la décrépitude morale et physique, dans le malheur". Cliché archétype !

Pire, on les attend, on les guette ou on les ignore délibérément, s'ils ne suscitent pas quelque scandale ! On préfère attendre qu'ils meurent pour les exploiter, pour les réhabiliter, les honorer ou pour les immortaliser.

Que voulez-vous que nous fassions pour vous ? disent les académiciens (aux poètes vivants)… On ne vous connaît pas, quelle est votre œuvre ? Où sont vos publications ? Où parle-t-on de vous ? Qu'avez vous fait de constructif dans le culturel ? Que lui avez-vous apporté, pour que nous vous décernions les palmes académiques et que nous fassions sonner les trompettes de la renommée ?

Que voulez-vous que nous fassions pour vous ? disent les éditeurs... on ne vous connaît pas, quelle est votre œuvre ? Où sont vos palmes académiques ? Qui sonne pour vous les trompettes de la renommée ?

Que voulez-vous que nous fassions ? disent les poètes aux académiciens et aux éditeurs. Il leur est répondu : envoyez vos poèmes aux concours ou à l'édition et payez ! Inutile d'ajouter que les résultats seront plutôt maigres : il y aura beaucoup d'invités mais peu d'élus. Finalement, le cercle vicieux se referme. Et les poètes écrivent pour les poètes - et les poètes sont lus par des poètes - et le poète évolue en vase clos, ce qui ne dérange absolument pas le monde extérieur et encore moins le ministre de la culture.

En France, il y a (parait-il) quarante mille poètes valables ! Chaque année, les concours régionaux et nationaux sélectionnent une trentaine de candidats aux prix et diplômes d'honneur. En même temps paraissent autant de plaquettes de lauréats. En admettant une édition modeste, c. à. d. trois cents volumes par auteur, nous arriverions à quelque neuf mille exemplaires constituant la crème poétique annuelle. Qui lit donc ces neuf mille volumes ? Le public ? Non ! mais bien les autres concurrents qui ont versé leur droit de participation et de ce fait reçoivent gracieusement un exemplaire. Un tiers des volumes est distribué aux poètes concurrents, un tiers à la presse et information et un tiers par souscription ouverte généralement aux membres des clubs ou sociétés de poètes.

Et le public ?... A part un court lacet dans un canard local ou un petit mot à la radio, il n'entendra et ne verra rien de plus des poètes lauréats. Par contre, ce qu'il verra dans les vitrines des librairies, ce sont les poètes morts, dont il a entendu parler à l'école et grâce à qui il a récolté quelques mauvaises notes pour des récitations mal apprises et qu'il a de ce fait trouvé terriblement ennuyeux. Si malgré la mauvaise initiation scolaire un individu éprouve plus tard la curiosité de se pencher sur un livre de poètes de son époque, il risque de tomber sur un livre de poésie édité à frais d'auteur, d'auteur inconnu et pas forcément lauréat d'un concours faisant autorité ou encore, sur l'une quelconque des multiples anthologies qui, à part un poème choisi d'après les goûts et les faiblesses de l'auteur intégrateur, n'apporte rien au lecteur, ni au poète en question, pas même son adresse pour une suite épistolaire éventuelle.

On pourrait donc conclure que d'une part, il y a des poètes et de très bons poètes, capables de dire ce que les humains aimeraient entendre, dans un monde bruyant et démoralisant. Un monde abruti par tant de contestations, de haines, de guerres, de troubles sociaux. Un monde désorienté par tant de doutes doctrinaux. Une société qui manque de chaleur humaine et qui perd le goût du merveilleux et du rêve. Des humains qui n'osent plus regarder la poésie en face de crainte d'être confondu avec les hippies, les beatniks ou autres groupements extrémistes mis à l'index par la grande masse matérialiste ou technocrate. D'autre part, il y a la Poésie enfermée dans un monde hermétique, une fraction privilégiée de l'humanité, un vase clos où évoluent de grandes valeurs spirituelles, morales, artistiques, créatrices et profondément humaines.

Le poète serait-il devenu une sorte de réserviste, un réformé de service humanitaire pour le jour où il n'y aurait plus de religion, par exemple ou pour le jour où apparaîtra un manque de matrices humaines dans un milieu d'automatisation intégrale ? Range-t-on le poète sur la voie de garage pour l'utiliser plus tard en guise de diversion lorsque les robots cybernétiques deviendront trop uniformes et monotones à voir et à entendre ? La Poésie deviendra peut-être un jour l'échappatoire et le salut in extremis d'une humanité malade, décadente ou disséminée.

Peut-être qu'alors vraiment, la Poésie sera à l'homme

ce que l'eau est au désert : un mirage ou une résurrection !

 

 

 

 

FORST Roger

Poésie, enfant pauvre de l’Enseignement

 

Si l’on interroge sur la poésie les adolescents sortant de l’école primaire, ils vous récitent une Fable de La Fontaine ! Inutile de les interroger sur la nature de la poésie ou les différents modes de versification existants.

La porte de la poésie ne leur a pas été ouverte. Leurs yeux n‘ont pas été ouverts au merveilleux. On ne leur a pas appris à voir les choses avec le coeur et l’âme..

On leur a bien dit qu’il y a la Poésie et cité peut-être quelques noms de grands poètes morts il y a des décennies ou des siècles. Mais on ne leur a pas dit ce qu’est la poésie ni ce que sont et voudraient être pour eux les poètes, pour eux les jeunes qui vont à l’école pour apprendre et connaître tout ce dont ils auront besoin plus tard pour vivre et pour vivre heureux, car c’est cela surtout qu’ils espèrent les jeunes, les écoliers, les étudiants.

Il est certain que ni le crime, ni la guerre, ni les injustices sociales sont de bonne influence sur eux. Mais ils sont confrontés à toutes ces déviations du genre humain jour par jour.

"Quelle importance la poésie peut-elle avoir face à cela , pour la jeunesse d’aujourd’hui, vous demanderont certains pédagogues et la plupart des bonnes gens.

Quelle importance peut-il y avoir d’ignorer la Poésie ?...

Mais voyez autour de vous. Voyez ces jeunes vieillards sortis des écoles professionnelles, ces jeunes ménages en dissolution, ces groupements de jeunes extrémistes décadents...Voyez vos col1ègues neurasthéniques. Voyez les cyniques, les blasés, les pourris, les épaves de plus en plus jeunes ! La liste est longue, celle des crimes passionnels, des crimes de sadiques, des actes de délinquance juvénile commis par ennui et absence d’idéal dans la vie. Absence d’idéal dans l’amour, absence d’idéal dans le travail. Mais présence constante de l’ennui, des habitudes néfastes. L’ennui de voir, d’entendre, de faire toujours la même chose. L’habitude, la monotone, sévissant partout dans la société, dans le foyer, dans l’esprit et le coeur de l’individu de notre société..

Habitude, monotonie, fatigue, usure, résignation, désespoir et décrépitude... C’est la Suite en Zut Majeur de la symphonie des robots cybernétiques qui se meuvent dans un monde technocratique à l’heure de la mondialisation et qui ignore la Poésie, la beauté de l’esprit et du cœur.

L’esprit et le cœur se forment à l’école, là où se déclenche l’adolescence avec l’éveil de tous les sens, par nos cinq sens ! Privez les jeunes de l’approche de la Poésie, ne pas leur donner la clef de l’Art, c’est les priver de rêve et de liberté. L’enseignement de la Poésie, pas apprendre des poèmes par cœur !  mais expliquer le sens profond des poèmes, le style et la forme d’adaptation et de création. Attirer leur attention sur la façon de voir et de transcrire du poète, et parallèlement, leur expliquer les règles de la versification avec les schémas des formes fixes de la Poésie classique, voilà ce qui devrait leur être enseigné dès le primaire.

Des jeunes qui sont sensibles à la Poésie, qui sont poètes eux-mêmes, ne sont pas capables de faire mal aux autres. L’amour et le respect envers les autres et envers la nature, dominera toutes leurs tendances et ils l’exprimeront dans les poèmes qu’ils offriront autour d’eux.  Ils contribueront de cette façon à un monde meilleur.

S’il n’y avait que des poètes sur terre, il n’y aurait pas de guerres 

 

 

 

LE POÈTE ET SON ÉPOQUE...

 

 

Nous vivons dans une époque effrayante qui donne le vertige comme au bord d’un abîme. Jamais l’intelligence humaine n’a monté aussi haut et jamais la conscience des hommes n’a peut être menacé de descendre aussi bas!

Les sciences font la loi nouvelle. La politique fait le testament de demain. L’industrie produit son veau d’or...

La valeur de la famille périclite. Sa signification n’a plus de place dans la société moderne. On dit qu’elle a fini son temps comme si sans elle on n’était pas orphelin par l’esprit et par le cœur ! Le rôle de la famille est diminué et annihilé par une intelligentsia corrompue. Les parents n’ont plus rien à dire, ni à l’école, ni chez l’employeur, ni devant les syndicats, ni devant les commissions de ceci et de cela. Les parents ont à s’effacer devant la tutelle nationale et gouvernementale qui le plus souvent ne représente qu’une minorité au pouvoir et contestée par tout le monde...

Les parents n’ont plus rien à dire quand à la destiné de leurs enfants au sein de la société,. Les parents n’ont plus rien à dire quand à l’orientation de leurs enfants et aux abus aux-quels les jeunes gens inexpérimentés se trouvent exposés sur le plan professionnel.

Les parents n’ont plus rien à dire sur l’éducation morale de leurs enfants, on les rends majeur à dix-huit ans avec la pilule en poche et l’avortement légalisé .

On veut jouir plus fortement et soit disant plus librement, ce qui ramène la jeunesse à se rendre plus irresponsable, comme s’il y avait des jouissances plus fortes et surtout plus réconfortantes, que celles goûtées par deux êtres respectueusement et en tout état de conscience sur les valeurs hautement affectives de l’amour.

Jamais on ne vit autant de crimes abominables qu’aucune doctrine ne peut justifier mais qui s’explique par le desserrement des liens familiaux, sans compter tout ce qu’une organisation sociale monstrueuse et en décadence, avec l’argent pour toute puissance, sème de vices, de basses envies, de désirs mauvais, dans l’âme de l’humanité affaiblie dans son coeur et dans son esprit ! On se complaît directement dans une industrie des loisirs par tout ce qui est provoquant, avilissant, malsain pour l’imagination de jeunes gens qui n’ont aucune expérience de la vie, et qui sont inconditionnellement soumis a toutes les aberrations de sens par la télévision, les filmes, les livres, les revues spécialisés, et enfin par une presse sans réserve pour les mauvais exemples de tous les jours, et à tous les niveaux de la société, jusqu’à l’échelle mondiale !...

Où est la conscience des hommes responsables qui ont la destiné entre leurs mains ?...où est le sens de la préservation des valeurs nobles de l’homme?...où est le simple bon sens des hommes qui dirigent les autres?...que fait-on des notions d’idéal et d’honneur ? Que fait-on des simples notions du bien et du mal ? que fait-on des bons exemples pouvant servir à l’enseignement des mal-élevés ?

Le beau, le vrai, le juste...qui sait encore ce que cela signifie? qu’il s’agisse d’Art ou de Littérature, qu’il s’agisse du bien-être ou du savoir vivre, qu’il s’agisse de l’environnement ou de la qualité de la vie, qu’il s’agisse de politique ou de religion. Quel soin prend-on pour préserver les éléments indispensables au beau, au vrai, au juste , au salutaire?...

On a jeté pardessus bord toutes les sagesses accumulées au long des siècles pour forcer l’avancement des sciences et de l’industrie au nom d’un misérable progrès ! Pour en arriver à quoi finalement ?: à une crise économique mondiale, au mécontentement général des peuples, au désenchantement amer des humains, au désespoir de la jeunesse, à la conjuration du terrorisme international, au crime, au meurtre, à l’assassinat, à la guérira généralisée, c’est à dire à une régression morale et matérielle, à une pauvreté et misère grandissantes que l’on doit considérer comme une vraie décadence de notre siècle.

Oh combien la voix du poète nous fait défaut à ce jour ! : sa complainte d’amour, son chant d’espoir, sa douce révolte, son appel au secours, et sa prière fervente.

Qui porte sa voix aujourd’hui dans le monde ? quel organe des média lui prête son concours ? quel homme politique lui ouvre la porte de l’enseignement ? quel Ministère met le message du poète à la portée de la jeunesse ? quel académicien s’engage à promouvoir les poètes auprès de la presse et des maisons d’édition ?

Qui se rend compte, de nos responsables nationaux et communautaires de l’Union Européenne, de l’urgence d’introduire dans la mentalité des nos concitoyens les notions de sentiments nobles que peuvent soulever la Poésie, la voix des poètes et leurs messages d’amour et de paix ?

Arrivé au jour d’aujourd’hui, où la haine et les misérables doctrines, menacent d’avilir les valeurs salutaires de l’esprit humain, il faudrait édicter des lois, obligeant les médias d’insérer un quota de Poésie dans leurs journaux, revues et programmes diffusés, pour adoucir les mœurs ! Il faudrait des lois obligeant les maisons d’édition littéraire, de publier les poètes (à compte d’éditeur bien entendu et de ce fait, les obliger à faire un effort de promotion de la matière)

S’il n’y avait que des poètes sur terre, il n’y aurait pas de guerre !



18/03/2007
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